Quand le coach certifié sent que son appellation de « coach » se perd dans une image marketing qui ne lui correspond pas. Ce terme, qui naît de la notion d’accompagnement de la personne, sera repris à l’époque de Socrate par la maïeutique socratique : « l’art de faire accoucher les esprits » par l’art du questionnement
Le coaching est donc une pratique ancienne. Socrate souhaitait empêcher les personnes d’évoluer dans l’existence sans se poser de questions, et ce n’était jamais lui qui désignait les freins ou les incohérences du coaché, mais l’intéressé qui les découvrait dans ses propres réponses.
Et la force de sa démarche résidait dans son orientation vers des solutions dans le « ici et maintenant ». Il aidait à définir la direction que souhaitait prendre le coaché, à élaborer le chemin pour y parvenir, et se focalisait et renforçait les compétences déjà présentes du coaché.
Voila donc le sens du coaching !
Or la banalisation de la notion d’accompagnement, a donné lieu à une utilisation massive du terme dans trop de domaines. Victime de son succès, il finit par perdre son sens premier et sa réelle valeur et profondeur, qui devient souvent ce que l’on pourrait identifier plutôt comme du mentoring ou de la co-construction.
Ainsi sous le même terme, on retrouve du conseil et du coaching, et même si les conseils-coach associent souvent leur spécialité à leur accompagnement, coach sportif, coach commercial, coach en management etc… au final, on peut souvent entendre « tout le monde est coach », ainsi l’image générée du terme coach ne correspond plus à la démarche fondamentale du coaching, qu’il soit individuel, d’équipe ou d’organisation.
Il y a pourtant une posture bien différente, et la dénomination de coach souffre de ces amalgames de sens.
Pour garder l’essence même du métier de coach, à savoir, un accompagnement dont la solution émerge du coaché et non d’un conseil, il est nécessaire de communiquer sur les fondamentaux du coaching.
Ainsi chacun sera plus à même de trouver le «coach » qui lui convient.